COMMENT DÉFENDRE VOTRE FOI

COMMENT DÉFENDRE VOTRE FOI!

 Cornelius Afebu Omonokhua

 

  À l'aube de la création, il n'y avait pas de religions classifiées de la manière et de la manière que nous avons aujourd'hui.  L’existence était ancrée dans l’humanité en tant que famille de Dieu et non dans le pluralisme de la religion et de l’ethnicité.  La foi en l'humanité permet aux êtres humains d'apprécier la mission et la vision de la vie.  Dieu a créé l'humanité pour lui-même, par conséquent aucun cœur humain ne peut trouver de repos jusqu'à ce qu'il trouve le repos en Dieu.  La mission d'une personne humaine est de connaître Dieu, de l'aimer et de le servir sur terre.  La vision des êtres humains est de trouver la paix avec Dieu au crépuscule de la vie.  La famille humaine est destinée à vivre en paix avec Dieu Tout-Puissant en tant que Roi Suprême.  Dieu a permis au leadership humain de gérer le pluralisme et la diversité.  Bien faire cela est un indicateur clé d'un bon leadership.  Un bon chef défend sa foi et sa tribu en entraînant tout le monde d'une manière et d'une manière que les différences ethniques et religieuses ne détruisent pas le monde.  Si Dieu n'avait voulu qu'une seule religion et tribu, il l'aurait rendu possible (Coran 5:48).  L’un des effets du pluralisme est la tendance à défendre aveuglément un confrère religieux et un membre de la tribu qui n’a aucune valeur pour la vie humaine.  L'effet dangereux de cette situation est le profilage ethnique qui peut conduire à des conflits intertribaux malsains.

  Le témoignage de la vie est le meilleur moyen de défendre notre foi.  Jésus n'a pas enseigné aux chrétiens à le défendre avec des épées, des écrits oratoires éloquents et prolifiques.  Dieu est trop Omniscience et Omnipotent pour qu'un être humain puisse le défendre avec l'épée, la parole et la plume.  Pendant la Passion, lorsque les soldats voulaient arrêter Jésus, Pierre, l’un des apôtres de Jésus tira son épée et frappa le serviteur du grand prêtre, lui coupant l’oreille.  Jésus lui dit: remets ton épée à sa place, car tous ceux qui tirent l'épée mourront par l'épée (Matthieu 26: 51-52; Jean 18: 10-11).  Il y a une meilleure façon pour Pierre de défendre Jésus sans tirer l'épée.  Jésus a dit aux apôtres de veiller avec lui.  Au lieu de regarder, Peter dormait.  Jésus a demandé à Pierre: "Ne pourriez-vous pas veiller avec moi pendant une heure" (Matthieu 26:40)?  Lorsque Jésus a été conduit au calvaire, Pierre a gardé une distance jusqu'à ce qu'il renie Jésus trois fois (Luc 26: 54-62).

  Chaque personne responsable s'efforce d'être un bon ambassadeur de sa religion et de sa tribu.  Paul a dit aux Romains: «Vous n'avez donc aucune excuse, vous qui portez un jugement sur quelqu'un d'autre, car à tout moment où vous en jugez un autre, vous vous condamnez vous-même, parce que vous qui prononcez un jugement faites les mêmes choses.  Maintenant, nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui font de telles choses est basé sur la vérité.  Ainsi, lorsque vous, un simple être humain, prononcez un jugement sur eux tout en faisant les mêmes choses, pensez-vous que vous échapperez au jugement de Dieu?  Comme il est écrit: «Le nom de Dieu est blasphémé parmi les païens à cause de vous (Romains 2: 1-3,24).

  La situation dans le monde appelle les chefs traditionnels, religieux et politiques à témoigner de l’amour, de la miséricorde et de la compassion de Dieu.  Chaque dirigeant doit savoir qu'il n'y a pas de paix sans justice.  Un chef injuste expose sa foi et sa tribu au ridicule public.  L'effet laid de ceci est que certaines personnes affamées portent des vêtements de religion et d'ethnie pour défendre le chef des cacahuètes.  La bonne chose à faire aurait été une condamnation générale de l'injustice perpétuée par le chef qui a trahi sa religion et sa tribu par le péché d'injustice.  Ensuite, les personnes affamées qui profitent du conflit cesseront de combattre ceux qui tentent de corriger le chef qui n'a pas la volonté politique d'assurer la sécurité et la coexistence pacifique de la nation.

  Une société idéale soutient un leader qui a l'Esprit de Dieu.  Tout le monde veut un leader qui a la capacité de rendre justice aux nations.  Le monde a faim et soif d'un leader idéal qui ne faiblit pas et ne se décourage pas tant qu'il n'aura pas établi la justice sur la terre.  Même les régions côtières attendent sa loi (Ésaïe 42: 1-4).  La justice est une valeur partagée entre différentes religions et cultures.  Un sens de la justice conduit à prendre de bonnes décisions sur les problèmes actuels.  Le mal n'est vaincu que par le bien, la haine par l'amour, l'égoïsme par la générosité.  Nous devons donc semer la justice dans notre monde.  Pour être juste, il ne suffit pas de s'abstenir de toute injustice.  Il faut aller plus loin et refuser de jouer son jeu, substituant l'amour à l'intérêt personnel comme moteur de la société »(Pedro Arrupe SJ; https://whycare.ie/index.php/justice-in-religion).

  La justice est le seul outil d'harmonie sociale et de coexistence pacifique.  Dans la Bible, «justice» signifie que ceux qui veulent défendre leur religion ou leur foi doivent faire ce qu'il faut.  La justice signifie que les gens doivent vivre en juste relation avec Dieu, les uns avec les autres et la nature.  «Rendez justice aux faibles et aux orphelins;  maintenez le droit des affligés et des démunis »(Psaume 82: 3).  «Apprenez à faire le bien;  rechercher la justice, corriger l'oppression;  rendre justice aux orphelins et aux veuves »(Esaïe 1:17).  Dans l'Islam, la justice est un thème central.  Le Coran dit aux musulmans d'être fidèles à la justice, témoins d'Allah, même si cela est contre vous-mêmes, parents, parents, riches ou pauvres (Coran 4: 135).  Pour les hindous, la justice (dharma) est le moyen d'atteindre les objectifs spirituels les plus élevés.  La justice est liée aux principes du karma et de l'ahimsa.  Les actions dans cette vie affecteront directement les expériences des existences futures.  Le bouddhiste perçoit la justice en termes de répartition équitable des ressources, de primauté du droit impartial et de liberté politique.

  Si chaque dirigeant a la volonté politique de corriger l'injustice et de traduire en justice les criminels, même de sa propre tribu, il serait à l'abri des critiques.  Il n'aurait pas besoin de défense mais de louanges si tout le monde vit en paix sans peur ni fureur.  Qu'est-ce que Dieu veut réellement de nous?  Dieu nous a montré ce qui est bon.  Dieu veut que chacun de nous agisse avec justice, aime la miséricorde et marche humblement avec Dieu le créateur (Michée 6: 8).  Il n'y a pas de meilleur moyen de défendre votre foi, votre religion et votre appartenance ethnique.  Il est urgent de changer nos attitudes et nos orientations envers le matérialisme.  Les personnes à l'hôpital ne pensent pas à leur acquisition matérielle.  Les mourants et les morts ne se souviennent pas des milliards d’argent qu’ils ont économisés pour l’avenir.  Un criminel qui a vendu son âme au diable n'a pas besoin d'une cachette dans la gouvernance.  Un criminel est un ennemi de sa religion et de sa tribu.  Les criminels doivent être exposés à la justice.  L'amnistie aux criminels est une autre forme de crime.  Plutôt, demandons-nous encore et encore, comment en sommes-nous arrivés à ce stade où les criminels ont une voix forte et dominante dans la société?

  Comment je souhaite que les Nigérians puissent arrêter de profiler des criminels avec des catégories religieuses et ethniques.  Par exemple, lorsque vous utilisez des expressions telles que «terroriste islamique, terroristes chrétiens, bergers peuls, terroristes yoruba, etc.», vous donnez simplement aux criminels le sentiment d'appartenir à une religion et à une tribu.  Un criminel par le fait même de son crime s'est excommunié de sa religion et de sa tribu.  Aucune religion révélée ou groupe ethnique responsable ne devrait accepter et défendre un groupe terroriste.  C'est parce que le péché mortel sépare un pécheur de Dieu et de l'humanité.  Au Nigéria, il y a tellement de personnes crédibles de tous les groupes ethniques à des postes de responsabilité.  Ces personnes responsables ne devraient pas soutenir et défendre la voie et la manière dont les criminels qui viennent de leurs groupes ethniques déshonorent le nom de leurs tribus.  Chaque groupe ethnique a des criminels, par conséquent, nommer les criminels comme des criminels les privera d'une cachette.  Je prie pour que les criminels ne soient jamais défendus par aucune tribu ou religion afin que nous puissions vivre en paix sur cette planète terre que Dieu a donnée gratuitement à l'humanité.  Que personne n'ait tellement soif de pouvoir au point d'utiliser ces mêmes criminels pour son ambition politique.

  Fr.  Cornelius Afebu Omonokhua est le secrétaire exécutif du Conseil interreligieux du Nigéria (NIREC) et le secrétaire général du Conseil interreligieux de l'Afrique de l'Ouest.